Le ruban blanc

Publié le par Transports d'usagée



Je suis allée voir le film d'Haneke en traînant un peu la patte:
Cette période est difficile à traverser pour moi, les vingt ans de la chute du Mur
carillonnent douloureusement dans ma mémoire...

J'avais peur de trop de cruauté, trop d'ambivalence, trop de perversité,
trop d'austérité bergmanienne...
Il y a de tout cela dans le film, et cependant une sorte de grâce aérienne le fait échapper à la lourdeur oppressante de ces films scandinaves en noir et blanc des années 60...
Il y a certes des adultes sombrement malfaisants pour leurs enfants,
des enfants animés de noirs sentiments vis-à-vis des adultes,
mais aussi, miraculeusement, de l'amour pur qui surgit entre eux, inattendu, radieux, dans des scènes simplement bouleversantes...

Bref, j'ai aimé, beaucoup...

Publié dans culture

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